histoire de cheveux pour faire rire ceux qui ont le blues
Ce matin tout allait de travers .
J'ai voulu faire un rizotto aux épinards mais en montant répondre aux mails j'ai oublié la casserole sur le feu .
Résultat : une casserole de riz cramée.
Je change de récipient et j'oublie les épinards à côté .
Résultat : 2 casseroles de cramées .
La troisième fois j'ai juste failli.Un peu attaché le riz ,mais sauvé .J'entends déjà le commentaire de mon fils quand il va lire ça ,mais vous le trouverez vous même dans le tas....
Bref alors que le Chat s'échinait au jardin à sortir des pissenlits dignes d'un lapin préhistorique ,je lui massacrais son repas.
Au dernier moment ,j'ai voulu ouvrir le sachet de crevettes dégelées sans voir que l'autre côté s'était ouvert dans le micro onde.
Résultat :la marée dans mes chaussures...et à côté aussi bien sûr .
Bref il y a des jours où l'on ferait bien de rester au lit avec un bouquin.
Cet après midi on est sorti au jardin tous les deux munis de nos couteaux de plongée (ça marche super bien ) pour faire un massacre parmis les pissenlits Franc comtois géants .
Ah oui l'histoire de cheveux .
je me suis coiffée ce matin .Normal me direz vous? Et bien non car j'oublie la plupart du temps.Ce n'est pas qu'on voit la différence si ce n'est ma tentative de "genre" avec le gel ...
J'ai les cheveux raides mais genre balai ,qui n'ont jamais pu être domptés.
J'ai connu toutes sortes de coiffures.
Dans les années 60 ,toute petite ,ma mère a fait une tentative de chignon style baba au rhum.
On faisait une queue de cheval sur le dessus de la tête puis on la faisait traverser une boule brune genre tortillon à vaisselle.Il fallait distribuer cette couette maigrelette tout autour pour cacher le postiche et avec des épinles faire tenir tout ça .Ca tirait ,piquait et au cours de la messe (cette galère était Dieu merci réservée aux seuls dimanche et jours de fête) les épingles me tombaient dessus les unes après les autres.Il n'existe pas de photos du résultat sinon je vous l'aurais mise bien sûr...
Puis il y a eu la tentative de coupe ,proprement au dessus de la poubelle.Elle n'a pas été saluée à sa juste valeur par ma mère et du coup il a fallu égaliser presque au ras de la peau.Quelle frange!
La mode des choucroute me faisait passer des heures à crêper mes cheveux courts pour un résultat de 3 mn au plus.
A l'adolescence j'ai recoupé mes cheveux à force d'ennui en colo .Pour faire tenir les mèches je mettais de l'eau sucrée.Fameux pour les guêpes.Et mes parents ont failli faire une attaque en me voyant sur le quai de la gare .
Ma mère a commencé à me faire des mises en pli .
Ca c'est terrible ,car tout fait mal ,la peau qui tire sous les rouleaux serrés ,les brossettes en poil de sanglier qui piquent ,les épingles qui transperçent le cuir et l'odeur de la bière...On n'avait pas de mousse pour la tenue et on mettait de la bière...Après séchage les boucles craquaient comme quand on mord dans une meringue.
Puis il y a eu la permanente ,rouleaux très fins et très serrés qui donnaient une coiffure affro où même le rateau ne passait pas.
il y a eu aussi les premiers fers à friser electriques ,et nous allions tous à l'église frisés comme des chèvres angoras (mes frères aussi) en laissant derrière nous un sillage de de fin d'incendie...
je vous ai déjà raconté mes galères de "couleurs" et là je me suis sentie moins seule. J'avais oublié de vous parler du rassoul et du henné qui forment une croûte abominable et où le chateau d'eau suffit à peine au rinçage...
Voilà ce matin je me suis coiffée et j'ai pensé à tout ça .Et j'ai eu envie de vous le narrer pour changer les idées de celles qui ont le blues du lundi...
J'ai voulu faire un rizotto aux épinards mais en montant répondre aux mails j'ai oublié la casserole sur le feu .
Résultat : une casserole de riz cramée.
Je change de récipient et j'oublie les épinards à côté .
Résultat : 2 casseroles de cramées .
La troisième fois j'ai juste failli.Un peu attaché le riz ,mais sauvé .J'entends déjà le commentaire de mon fils quand il va lire ça ,mais vous le trouverez vous même dans le tas....
Bref alors que le Chat s'échinait au jardin à sortir des pissenlits dignes d'un lapin préhistorique ,je lui massacrais son repas.
Au dernier moment ,j'ai voulu ouvrir le sachet de crevettes dégelées sans voir que l'autre côté s'était ouvert dans le micro onde.
Résultat :la marée dans mes chaussures...et à côté aussi bien sûr .
Bref il y a des jours où l'on ferait bien de rester au lit avec un bouquin.
Cet après midi on est sorti au jardin tous les deux munis de nos couteaux de plongée (ça marche super bien ) pour faire un massacre parmis les pissenlits Franc comtois géants .
Ah oui l'histoire de cheveux .
je me suis coiffée ce matin .Normal me direz vous? Et bien non car j'oublie la plupart du temps.Ce n'est pas qu'on voit la différence si ce n'est ma tentative de "genre" avec le gel ...
J'ai les cheveux raides mais genre balai ,qui n'ont jamais pu être domptés.
J'ai connu toutes sortes de coiffures.
Dans les années 60 ,toute petite ,ma mère a fait une tentative de chignon style baba au rhum.
On faisait une queue de cheval sur le dessus de la tête puis on la faisait traverser une boule brune genre tortillon à vaisselle.Il fallait distribuer cette couette maigrelette tout autour pour cacher le postiche et avec des épinles faire tenir tout ça .Ca tirait ,piquait et au cours de la messe (cette galère était Dieu merci réservée aux seuls dimanche et jours de fête) les épingles me tombaient dessus les unes après les autres.Il n'existe pas de photos du résultat sinon je vous l'aurais mise bien sûr...
Puis il y a eu la tentative de coupe ,proprement au dessus de la poubelle.Elle n'a pas été saluée à sa juste valeur par ma mère et du coup il a fallu égaliser presque au ras de la peau.Quelle frange!
La mode des choucroute me faisait passer des heures à crêper mes cheveux courts pour un résultat de 3 mn au plus.
A l'adolescence j'ai recoupé mes cheveux à force d'ennui en colo .Pour faire tenir les mèches je mettais de l'eau sucrée.Fameux pour les guêpes.Et mes parents ont failli faire une attaque en me voyant sur le quai de la gare .
Ma mère a commencé à me faire des mises en pli .
Ca c'est terrible ,car tout fait mal ,la peau qui tire sous les rouleaux serrés ,les brossettes en poil de sanglier qui piquent ,les épingles qui transperçent le cuir et l'odeur de la bière...On n'avait pas de mousse pour la tenue et on mettait de la bière...Après séchage les boucles craquaient comme quand on mord dans une meringue.
Puis il y a eu la permanente ,rouleaux très fins et très serrés qui donnaient une coiffure affro où même le rateau ne passait pas.
il y a eu aussi les premiers fers à friser electriques ,et nous allions tous à l'église frisés comme des chèvres angoras (mes frères aussi) en laissant derrière nous un sillage de de fin d'incendie...
je vous ai déjà raconté mes galères de "couleurs" et là je me suis sentie moins seule. J'avais oublié de vous parler du rassoul et du henné qui forment une croûte abominable et où le chateau d'eau suffit à peine au rinçage...
Voilà ce matin je me suis coiffée et j'ai pensé à tout ça .Et j'ai eu envie de vous le narrer pour changer les idées de celles qui ont le blues du lundi...